La révolution des adresses de nom de domaine

Mais de quoi parle-t-on au final avec cette révolution ? On parle de ces lettres que l’on retrouve à la fin d’une adresse d’un site web bien sûr ! On pense par exemple assez vite au .com ou .org ainsi qu’aux suffixe nationaux (.be, .fr, .us, etc.). Mais il existe d’autres noms de domaine plus originaux, que l’on peut retrouver sur 1&1, comme .paris, . shop, .maison ou .pizza par exemple.

Après l’accord de l’ICANN en 2011 pour un .xxx, les demandes ont déferlé au siège de cette association sans but lucratif qui a pour but de régulariser entre autre les noms de domaine. (https://www.icann.org/)

En 2013, une deuxième étape a été franchie ! Avec plus de 270 millions de domaines enregistrés sur les suffixes traditionnels, cela commence à être difficile de trouver un nom adéquat pour son entreprise ou son blog. L’histoire était en marche et de nouveaux suffixes sont apparus, généralement régionaux comme .bzh, .brussels, .aquitaine,etc.

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En cette fin d’année 2014, l’actualité est du côté de l’Amérique du Nord et plus précisément au Canada. Le Québec, à défaut de son indépendance s’est vu accordé un point .quebec (les suffixes à 2 lettres étant communément pour les pays officiels). En septembre, il était disponible pour les entreprises, société gouvernementales, etc. Et en novembre, le suffixe était accessible à tous, particuliers ou entreprises.

domaineqc

Chose assez étonnante, au milieu de toute cette effervescence, c’est le refus du gouvernement québécois d’investir plus dans ce projet. Après avoir soutenu et financé la campagne visant à accorder un .quebec à leur région, ils ont décidé de freiner leurs investissements en refusant de migrer les .gouv.qc.ca vers un gouv.quebec, refusant d’utiliser futilement l’argent du contribuable. C’est un sacré coup pour l’association PointQuébec qui soutient le projet depuis 2008. Malgré tout, les adresses proches de .gouv.quebec sont protégées et renvoient actuellement vers le site du gouvernement québécois : http://www.gouv.qc.ca, le tout dans le cas d’un changement de politique dans l’avenir.

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Plus près de chez nous, en Belgique, l’ouverture de ces noms de domaine a parfois été surprenante. Si Bruxelles ou la Flandre ont vite demandé leur suffixe personnel, la Wallonie a préféré garder un .be plus connu à l’étranger. Elle se défend en montrant l’exemple des régions de France qui sont finalement très peu à avoir demandé leur suffixe.

De notre part, nous nous accordons à y voir une avancée positive pour le web moderne mais nous trouvons pourtant ridicule ou finalement plus difficile de mettre un point suivi d’un nom trop long et peu pratique (.vlaanderen, .aquitaine, etc.) que d’utiliser un suffixe traditionnel et de faire preuve d’un peu d’imagination. En espérant aussi que cela ne devienne pas une ouverture totale à toutes les fantaisies d’un monde parfois tordu.

A propos Loïc Smars 484 Articles
Fondateur et rédacteur en chef du Suricate Magazine

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