Inferno, le grand jeu de piste

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Inferno

de Ron Howard

Thriller, Action

Avec Tom Hanks, Felicity Jones, Omar Sy, Sidse Babett Knudsen, Irrfan Khan

Sorti le 19 octobre 2016

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Troisième adaptation à l’écran d’un épisode de la série « Robert Langdon » de Dan Brown, Inferno reforme une nouvelle fois le tandem Ron Howard/Tom Hanks. Le premier semble avoir définitivement abandonné ses velléités d’auteur, et le second la petite coiffure fort seyante qu’il arborait dans les deux premiers volets.

Après Paris dans Da Vinci Code et Rome dans Anges et Démons, c’est à Florence que débute cette nouvelle aventure de Robert Langdon, où celui-ci se réveille dans un hôpital, en proie à une amnésie partielle. Ne sachant ni pourquoi il se trouve là, ni pourquoi il semble poursuivi de toutes parts par des tueurs et des espions, il fait équipe avec le docteur Sienna Brooks qui va l’aider à retrouver la mémoire dans un premier temps, puis à empêcher une sorte de gourou écolo de propager un virus mortel sur l’humanité entière.

Le procédé est exactement le même que dans les deux premiers films, il s’agit d’un jeu de piste géant sur fond de complot international dans lequel deux personnages de limiers – Langdon et une femme interchangeable – s’échinent à déchiffrer des énigmes disposées sur leur chemin, le tout dans une course contre la montre déterminée par une menace précise.

La franchise et le film n’ont pas d’autre ambition que de proposer un spectacle décomplexé et sans temps morts, qui peut être vu comme un vieux James Bond, voire comme un long épisode d’une série d’aventures. Il est conseillé d’abandonner toute exigence de vraisemblance ou de cohérence à la vision d’un tel film, mais l’ancrage culturel et européen des intrigues, même vulgarisateur, même simpliste, le démarque tout de même du tout venant des séries B d’action.

Au-delà de son aspect « touristique » et de sa promenade didactique à travers les joyaux patrimoniaux de Florence ou encore d’Istanbul, Inferno permet à ses personnages de disserter sur des œuvres d’art ou sur L’Enfer de Dante, tout en incluant cette partie culturelle dans le feu de l’action et de l’intrigue. Cette dimension ainsi que quelques retournements de situation bien sentis permettent au film de se laisser suivre avec plaisir, sans que l’on se pose trop de question sur son utilité ou sur sa mise en scène.

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