Fin novembre, sortie de l’intégrale de Loup de Pluie de Dufaux et Pellejero

loup de pluie intégrale couverture

scénario : Jean Dufaux
dessin : Ruben Pellejero
éditions : Dargaud
sortie : 21 novembre 2014
genre : Western

L’intégrale Loup de Pluie regroupe un diptyque dont les deux tomes sont respectivement sortis en 2012 et en 2013 chez Dargaud. Jean Dufaux, grand scénariste belge, s’associe au dessinateur catalan Pellejero pour nous offrir une bande dessinée abordant le thème du western crépusculaire.

Comme tout bon western, le véritable début de cette histoire s’amorce dans un saloon. Ingus Limb, racaille notoire, est à la recherche de Bruce Mc Dell, le fils d’un magnat des chemins de fer. Ce dernier aurait posé des regards un peu trop insistants sur la soeur de la fripouille. Ingus n’aime pas l’idée qu’on s’approche d’elle et compte bien régler cette histoire à sa façon, un colt à la main. C’est sans compter sur la présence de Loup de Pluie, fils d’un grand chef indien et ami de Bruce. Ce dernier prend la défense de Bruce et abat l’importun. Voici l’élément déclencheur de l’histoire.

Cet album aborde l’amitié, le racisme et surtout les relations entre les hommes et les femmes. Qu’elle soit amicale ou amoureuse, chacune d’entre elles semble vouée à l’échec. Le monde dans lequel ils gravitent va immanquablement les séparer. Voilà, le point récurrent que traite Jean Dufaux dans son scénario.

Il fournit une histoire bien rythmée qui tiendra le lecteur en haleine. Nous ayant habitué à des récits de qualité, il ne déroge pas à la coutume dans le cas qui nous occupe.

Le dessin de Pellejero est d’un classicisme avoué. Avec sa mise en couleur chaude, il flirt avec le vintage, ce qui ne plaira sans doute pas à tout le monde. On peut faire la grimace pendant les premières pages car ce style n’est plus très courant de nos jours. Cependant, on ne peut pas nier que l’auteur maîtrise son sujet et la technique ne lui fait pas défaut.

Pour conclure, on se laissera facilement emporter par l’histoire de ces personnages que tout oppose. A l’inverse, cet ouvrage ne restera pas dans les annales de la bande dessinée. Les amateurs d’ouvrage classique s’y retrouveront, les autres l’auront vite oubliée.

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