Desolation Rose, voyage au royaume fleurit des Flower Kings

Toujours aussi surprenants, les Flower Kings (les rois du rock progressif suédois) sont de retour avec un douxième album intitulé Desolation Rose.

On se souvient de leur retour triomphant après cinq ans de hiatus avec Banks of Eden qui avait ravit les fans. Le groupe avait aussi entamé une tournée mondiale et terminé celle-ci par quelques dates en compagnie de Neal Morse pour fêter les 20 ans du label Inside Out.

A peine cette tournée terminée que les cinq se réunissaient au Fenix Studio en Suède pour enregistrer un nouveau disque ! On dirait bien que les Flower Kings sont revenus motivés et ont pris le temps de retrouver l’inspiration et de délivrer le meilleurs d’eux-mêmes.

Ils ont aussi décidé de changer de méthode et de retravailler en groupe en enregistrant en situation « live » sur des bandes magnétiques. On retrouve aussi l’utilisation de claviers célèbres comme l’orgue Hammond, le Mellotron, le Fender Rhodes ou encore le Minimoog. Les guitaristes , quant à eux, ont expérimenté une flopée d’amplis à lampes.

Le résultat est splendide ! On retrouve dix titres de base. Mais la version deluxe (insdispensable à chaque fan) comporte 8 titres supplémentaires qui ne devraient laisser personne indiférents.

Tout commence par Tower ONE qui débute en douceur avec les voix de Roine Stolt et Hasse Fröberg qui chantent le thème alors que le groupe s’installe peu à peu. Puis la tension monte, le rythme s’accélère et nous voilà plongés en plein dans l’univers de Flower Kings. Un son reconnaissable entre mille et un duo de voix superbe et mélodieux.

Le batteur Felix Lehrmann s’en donne à cœur joie en faisant moultes figures de styles qui se fondent à la perfection dans l’ensemble. On est véritablement emportés par ce morceaux très surprenant de par le fait que le groupe ne cesse de faire des changements rythmiques et mélodiques. Stolt est présent en fond tout au long avec des phrasés très pertinents. On dirait qu’il utilise son instrument comme une seconde voix.

Après une partie très enjouée, le morceau devient mystérieux (vers les 5 minutes) et on découvre un tout autre univers plus solennel mené par le duo clavier-guitare.

Puis nouveau break et c’est au tour de Stolt et du bassiste Jonas Reingold de reprendre les reines avec une rythmique plus funky. La wha-wha et la rythmique du batteur donne une toute autre dimension au morceau.

Après un magnifique solo, c’est au tour de Monsieur Fröberg de mener la danse avec une partie plus métal et plus pêchue. Puis comme par enchantement, on retrouve la légèreté du début avec le thème mystérieux de ce morceau de treize minutes et demie.

Inutile de vous décrire la suite, vous l’aurez compris, Desolation Rose est vraiment un de leur meilleur album. Il contient bien sûr un thème onirique propre au style du groupe. Mais aussi une diversité de styles et une beauté singulière dans les mélodies.

Nous vous proposerons prochainement une interview de Hasse Fröberg pour parler de ce magnifique album et des projets du groupe.

A propos Christophe Pauly 485 Articles
Journaliste et photographe du Suricate Magazine

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