Cette semaine, c’est le Festival du Film de Fesses à Paris !

festivla du film de fesses affiche

« Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n’en connaîtrez jamais la profondeur. Parcourez-le, décrivez-le : quelque soin que vous mettiez à le parcourir, à le décrire ; quelques nombreux et intéressés que soient les explorateurs de cette mer, il s’y rencontrera toujours un lieu vierge, un antre inconnu (…) » écrivait Honoré de Balzac en 1835 dans Le Père Goriot.

Au Suricate Magazine, on a pris le vieux au pied de la lettre et c’est pour cette raison (ou excuse) que nous nous rendrons ce week-end à Paris pour la seconde édition du Festival du Film de Fesses (le FFF pour les tôliers). Haut lieu de rendez-vous annuel des boulards parisiens – chacun a pu s’adonner aux plaisirs de pointer lors d’une compétition de pétanque organisée après la conférence de presse – ce festival est avant tout unique en son genre, tant il manie habilement l’héritage culturel d’un genre cinématographique décrié et le pur plaisir de pasticher un tabou de la société contemporaine.

Une chose est certaine, ça va sentir l’élan en rut au travers des vitres embuées du cinéma Luminor hôtel de ville, anciennement dénommé Le Nouveau Latina. À partir de ce mercredi 24 juin et ce, jusqu’au dimanche 28, les aficionados du genre auront l’occasion de (re)découvrir une sexualité belle, intelligente et drôle, loin des clichés de la pornographie et de l’éternel plombier marseillais à poil sous sa salopette.

Au programme, une rétrospective du travail du cinéaste polonais Walerian Borowczyk. Aujourd’hui décédé, ce natif de Poznan est assez méconnu dans son pays d’origine mais demeure une référence du surréalisme. On lui doit notamment des longs métrages d’animation pour adulte en papier découpé comme Le Théâtre de monsieur et madame Kabal. Ensuite, il réalisa des films érotiques avec Sylvia Kristel ou Monique Gabrielle dont le fameux Emmanuelle 5.

Mais ce n’est pas tout puisque l’organisation vous (nous) réserve encore de nombreuses surprises comme une sélection léchée de courts-métrages et des moments inoubliables comme les nuits chaudes ou les lectures érotiques.

En tout cas, nous y serons et nous vous relaterons l’expérience dès samedi, jour de la Sainte-Fernande. Et quand on voit Fernande…

Plus d’infos sur :

Facebook
Site web

 

A propos Matthieu Matthys 919 Articles
Directeur de publication - responsable cinéma et littérature du Suricate Magazine.

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.