Les Baladins du Miroirs reviennent avec Le Roi Nu !

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De Evguéni Schwartz, mise en scène de Guy Theunissen, avec Hugo Adam, Line Adam, Allan Bertin, Andreas Christou, Stéphanie Coppé, Joséphine De Surmont, Monique Gelders, Aurélie Goudaer, François Houart, Geneviève Knoops, Diego Lopez Saez, David Matarasso, Virginie Pierre – crédit photo Pierre Bolle

Du 20 septembre au 3 octobre  à 20h15 à l’Atelier Théâtre Jean Vilar

Création née d’une collaboration inédite entre l’Atelier Jean Vilar, la Maison Ephémère et les Baladins du Miroir, Le Roi nu est une pièce qui a été écrite en 1934 par Evguéni Schwartz, un auteur russe dont la plume ludique et pleine d’humour a très souvent servi à combattre le totalitarisme. Inspiré de trois contes d’Andersen (La Princesse au petit poisLe Garçon porcher et Les Habits neufs de l’empereur), l’auteur s’amuse à y démonter les structures du conte traditionnel pour mieux les recomposer à l’aide d’éléments modernes. Et on apprécie le coup de maître car on rit beaucoup (mais pas que) durant la pièce !

Le Roi nu, c’est l’histoire d’Henri, un garçon porcher, et d’Henriette, la fille du Roi, qui tombent éperdument amoureux l’un de l’autre. Parce qu’une princesse n’est pas censée épouser un vulgaire éleveur de cochons, Henriette est promise par ses parents au « Roi d’à côté », réputé pour être vieux, gros, chauve, édenté et imberbe. Tout un programme !

Commencent alors les préparatifs sans queue ni tête d’un mariage qui n’est pas gouverné par l’amour avec, pour toile de fond, la folie et la vulgarité de nos gouvernants. Et que le jeune porcher est bien déterminé à faire échouer grâce à un judicieux stratagème… L’amour finira-t-il par triompher ?

Des interrogations contemporaines

Accessible à tous les publics, Le Roi nu pose des questions actuelles aussi pertinentes qu’intemporelles : le pouvoir s’hérite-t-il et, si oui, est-ce légitime ? Capital et pouvoir sont-ils (toujours) intimement liés ? Subissons-nous une forme de pouvoir au quotidien ou la faisons-nous subir à notre entourage ?

Le tout sous des formes agréables et très divertissantes comme la danse, le chant, la musique et les numéros de clown. Joués en live, les morceaux tantôt rock, tantôt plus mélodieux ajoutent une réelle plus-value au spectacle. Quant au cadre (un chapiteau éclairé de guirlandes multicolores style guinguette), il ne gâche rien à l’ambiance décontractée et familiale. N’allez donc pas voir cette pièce : courez-y !

A propos Annabelle Duaut 17 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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