A Man Called Ove, sortez les mouchoirs !

a man called ove poster

A Man Called Ove

d’Hannes Holm

Comédie dramatique

Avec Filip Berg, Ida Engvoll, Chatarina Larsson

Sorti le 29 juin 2016

A Man Called Ove, c’est l’histoire d’un vieil homme acerbe. Le récit d’une vie ordinaire et quelconque. Mais Ove est bien plus que cela puisque chaque histoire est unique en son genre. A Man Called Ove est l’adaptation du roman de Fredrik Backman, réalisé par Hannes Holm.

Ove (Rolf Lassgård) est le grincheux du coin qui continue de régler les problèmes du quartier comme il l’entend malgré le fait qu’il ait été relevé de ses fonctions de président de l’association de copropriété des années auparavant. Et lorsqu’il pense toucher le fond, ce dernier décide de prendre les choses en main… à sa façon. Mais c’est sans compter sa rencontre avec Parvaneh (Bahar Pars) et sa famille qui s’installent dans la maison d’en face. Le début d’une belle histoire.

Sur fond de flashbacks, le film retrace l’histoire touchante d’un jeune Ove (Filip Berg), peu sûr de lui et taciturne. Sa rencontre avec sa femme, Sonja (Ida Engvoll), qui deviendra le centre de son univers, leur histoire, leur emménagement dans le quartier… tout y passe et l’ennuie ne nous rattrape jamais. Tout est si finement amené que l’on comprend comment ce bougre est devenu si grincheux et agaçant et surtout, on sait pourquoi on l’aime, Ove. Car s’il a ce côté ours mal léché, c’est un homme attendrissant qui se cache derrière.

Si nous ne sommes pas très habitués aux films suédois, celui-ci nous fait entrer dans un nouvel univers qui vaut la peine d’être connu. La musique et la réalisation sont parfaitement en harmonie avec l’histoire. Le rythme est maitrisé tout comme la différence intergénérationnelle entre Ove et Parvaneh. Et si l’on pense risquer l’ennui avec cette histoire d’un homme en deuil et dont la vie s’effrite, on se trompe ! Léger et drôle, A Man Called Ove a son mérite. Avec un jeu d’acteur épatant, il vaut son pesant d’or dans la section dramédie.

Alors sortez les mouchoirs ! Car la fin risque de faire craquer les plus sensibles d’entre vous ! Et si l’on ne connaissait pas l’auteur Fredrik Backman, une chose est sûre : le film nous donne l’envie de lire son œuvre.

A propos Raphaëlle McAngus 49 Articles
Journaliste du Suricate Magazine

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